Et si la poésie était au texte ce que le costume est à l’homme ?
Et si la rime n’était que le vouvoiement d’une première rencontre ?
Si tout cela n’était qu’apparat ?
Laissons tomber les apparences pour nous concentrer sur l’élégance,
Laissons aux charlatans le plaisir d’endormir ces manants.
Et toi ? Oui toi !
As-tu déjà pris le temps d’écouter ce mendiant ? À l’allure pauvre mais au passé si riche.
As-tu déjà eu la décence de croiser son regard ? En apparence hagard mais éclairé comme un phare.
Prend le temps, assieds-toi et tu découvriras, que la lumière de son phare,
Est capable de guider ton drakkar.
Lâche donc les amarres et laisse-toi guider loin des conventions,
Loin de toute cette dictature qui dirige la plus petite de nos actions.
Qui es-tu pour juger cet homme qui ne t’a rien demandé ?
Qui sommes-nous pour prétendre instaurer la bonne pensée ?
Qui sont-ils pour nous demander de nous adapter ?
Et qui suis-je pour prétendre penser vous faire changer ?
Retenons simplement que les bateaux qui avancent le mieux, sont ceux où l’on rame à l’unissons.
Mais regrettons que cette dernière soit une galère.