C’est serré dans le métro, que nous oublions de communiqué,
C’est une fois nos proches disparu, que nous souhaitons qu’ils soient entendus.
Mon voisin me regarde à peine, un bonjour lui inspire sûrement la haine,
Et le seul à rire, c’est mon passé qui se moque de mon avenir.
Suis-je meilleur communiquant en me cachant derrière cet écran, pour décrire mes sentiments ?
Dois-je aller de l’avant ? Et hurler au monde qu’il est encore temps !
Lui dire qu’il est encore de temps de parler à ses bébés, et de leur chanter des comptines du passé !
Lui dire que rien n’est terminé, et qu’il peut toujours faire valser ses mouflets sur des airs de gaieté !
Laissons-nous vivre, guider par nos sens qui jadis, nous servaient à survivre.
Sens, non loin de toi, ce petit plat qui n’attends que toi.
Observe, ce tableau qui te montre ce que le monde a de plus beau.
Écoute, cette mélodie qui te prouve que la plus triste des mélancolie, peut vite devenir la plus jolie.
L’homme a t-il cessé de communiquer ? Ou sommes nous juste incapable de l’écouter ?
Je vous laisse à vos pensées, j’ai un tableau de versets à cuisiner.